Archives des Technologie - Parlorama https://www.parlorama.eu/technologie/ Site d'Informations sur la Politique et l'Actualité Européenne Fri, 17 May 2024 07:42:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.6 https://www.parlorama.eu/wp-content/uploads/2022/08/cropped-favicon-32x32-1-32x32.png Archives des Technologie - Parlorama https://www.parlorama.eu/technologie/ 32 32 Les véhicules électriques utilitaires : vers une transformation de l’industrie et des transports https://www.parlorama.eu/les-vehicules-electriques-utilitaires-vers-une-transformation-de-lindustrie-et-des-transports/ Mon, 26 Jun 2023 08:06:43 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=1270 Depuis plusieurs années, les véhicules électriques se sont imposés comme un mode de transport durable et leur popularité est toujours plus importante. Des modèles spécialisés, conçus pour un usage industriel et équipés de batteries de [...]

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Depuis plusieurs années, les véhicules électriques se sont imposés comme un mode de transport durable et leur popularité est toujours plus importante. Des modèles spécialisés, conçus pour un usage industriel et équipés de batteries de grande capacité, de batteries lithium-ion ou d’un système d’échange de batteries avec fonction de charge rapide, ont ainsi vu le jour. Au départ, les véhicules commerciaux étaient propulsés par de petits moteurs à essence, mais l’adoption des véhicules électriques a ouvert de nouvelles possibilités pour minimiser l’impact sur l’environnement. Les entreprises de services publics se tournent de plus en plus vers les véhicules électriques pour soutenir leurs opérations, et la technologie s’avère efficace pour réduire les émissions et améliorer l’efficacité. Face aux préoccupations concernant le changement climatique et la nécessité de réduire les émissions de carbone, l’adoption croissante des véhicules électriques dans le secteur industriel est prometteuse d’un avenir durable.

L’essor des véhicules utilitaires électriques

La montée sur le marché des véhicules utilitaires électriques a été alimentée par la reconnaissance croissante de l’importance de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les gouvernements, tant nationaux qu’étrangers, encouragent les entreprises et les particuliers à passer aux véhicules électriques par le biais de diverses mesures d’incitation et de subventions. Les investissements croissants dans la recherche et le développement du secteur permettent de mettre au point de nouvelles technologies qui rendent les voitures électriques plus attrayantes pour les navetteurs et les entreprises. Capables de livrer des produits et de transporter des passagers, ces véhicules utilitaires ont le potentiel d’avoir un impact significatif sur l’industrie du transport et de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.

Les véhicules utilitaires électriques : au cœur du changement dans le secteur des transports

Le recours aux véhicules utilitaires électriques peut réduire les émissions de carbone et les coûts d’exploitation globaux. Les véhicules électriques ne consomment pas de carburant et comportent moins de pièces qui nécessitent moins d’entretien. Les véhicules utilitaires électriques ne génèrent aucune émission de carbone, et constituent un élément clé de la lutte contre le réchauffement de la planète. Les gouvernements du monde entier soutiennent la croissance de la technologie des véhicules électriques, en offrant des incitations et des subventions pour encourager leur utilisation. En outre, les véhicules utilitaires électriques sont hautement adaptables à divers usages, et représentent donc un atout précieux pour les services de livraison, la gestion des ordures et les transports publics. De plus, ils sont idéaux pour la circulation urbaine discontinue grâce à leurs excellents temps d’accélération. Les avantages des véhicules utilitaires électriques sont évidents et révolutionnent actuellement le secteur des transports.

L’utilisation des véhicules utilitaires électriques

Les véhicules utilitaires électriques sont utilisés dans de nombreux domaines. Dans les entrepôts et les usines à travers le pays, les véhicules électriques sont souvent chargés de la sécurité et de l’efficacité du transport des marchandises, ainsi que de l’exécution de tâches de maintenance essentielles. De même, dans les aéroports, les véhicules électriques sont utilisés pour toutes sortes de tâches, depuis le remorquage des chariots à bagages jusqu’au transport des passagers, en passant par les tâches d’entretien. Les terrains de golf utilisent des véhicules utilitaires électriques pour transporter les joueurs et leur équipement depuis longtemps maintenant, ainsi que pour entretenir le terrain en tondant l’herbe et en effectuant d’autres tâches d’aménagement paysager. Dans les parcs et sur les campus universitaires, ces véhicules sont également employés pour diverses fonctions, allant de l’entretien de la propriété au transport des visiteurs et du personnel. En outre, les véhicules utilitaires électriques sont idéaux pour les livraisons dans les zones urbaines en raison de leur agilité, qui leur permet de naviguer dans les rues encombrées plus facilement que les camions de livraison classiques.

Les véhicules utilitaires électriques : l’avenir des transports urbains

Les véhicules utilitaires électriques constituent la voie de demain en matière de transport urbain. Les préoccupations croissantes en matière de développement durable et d’environnement ont entraîné une augmentation de leur demande. Ils sont respectueux de l’environnement et ne produisent pas d’émissions, donc parfaitement adaptés aux métropoles à fort taux de pollution de l’air. Outre leur respect de l’environnement, ils sont également économiques. En effet, leurs frais d’exploitation sont bien inférieurs aux frais de fonctionnement des voitures à essence. La recharge des véhicules électriques est moins coûteuse que celle des voitures à essence et nécessite moins d’entretien. Les véhicules électriques sont plus efficaces que d’autres options en termes de taille et de capacité de manœuvre. Les véhicules électriques urbains sont spécialement conçus pour une utilisation en ville et sont davantage maniables que les voitures traditionnelles. Plusieurs gouvernements dans le monde apportent leur soutien, qui rend les véhicules utilitaires électriques plus abordables et plus accessibles pour les particuliers et les entreprises. D’ailleurs si vous souhaitez approfondir ce sujet, MyUtilitaire parle des utilitaires électriques.

Les différents types de véhicules utilitaires électriques

Les véhicules utilitaires alimentés par batterie

Les secteurs de la fabrication, de l’agriculture et de l’entreposage se tournent vers les véhicules utilitaires à batterie en raison de leur respect de l’environnement et de leurs faibles coûts d’exploitation. Ces véhicules fonctionnent sans bruit et remplacent idéalement les véhicules à carburant traditionnels.

Les véhicules d’entretien électriques

Les chariots d’entretien électriques peuvent être utiles dans divers secteurs tels que le transport, la fabrication et l’entreposage en raison de leur efficacité supérieure, de leur coût d’exploitation inférieur et de la réduction des émissions par rapport aux chariots fonctionnant au gaz.

Les camions utilitaires électriques

Les camions utilitaires électriques sont de plus en plus utilisés dans les secteurs des services publics, de la construction et de la livraison, comme alternative plus écologique aux véhicules traditionnels à moteur à essence. La réduction des coûts d’exploitation, la diminution des émissions et le fonctionnement plus silencieux de ces véhicules conviennent parfaitement aux zones urbaines.

Les chariots utilitaires électriques

Dans les secteurs de la gestion d’installations, de la fabrication et de l’hôtellerie, ce type de chariot est polyvalent et efficace. En raison de leurs moindres coûts d’exploitation, de leurs faibles émissions et de leur fonctionnement silencieux, ils sont idéaux pour une utilisation à l’intérieur comme à l’extérieur.

Les véhicules de transport électriques

La popularité des véhicules électriques tels que les bus, les voitures et les motos augmente considérablement en raison de leur taux nul d’émissions polluantes et de leur réduction du bruit. Par rapport aux véhicules traditionnels à carburant fossile, ils constituent une solution de transport durable qui contribue à l’assainissement de l’air et à la préservation de l’environnement.

Il existe également plusieurs autres types de véhicules électriques, tels que les camionnettes électriques, les VTT électriques, les tracteurs électriques, les UTV électriques, les voiturettes de golf électriques, les bus électriques, les chariots élévateurs électriques et les camions électriques.

Conclusion

Aujourd’hui, les véhicules utilitaires électriques peuvent être utilisés pour différentes applications dans le domaine des services publics. Contrairement aux véhicules utilitaires classiques, ils sont propulsés par des batteries rechargeables et des moteurs électriques, ce qui leur confère une efficacité accrue et des avantages pour l’environnement. Les véhicules utilitaires électriques sont privilégiés pour les services d’entretien et de livraison dans les zones urbaines et rurales, car ils ne produisent aucune émission. En outre, ce type de véhicule peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres en une seule fois, un avantage rentable et bénéfique sur le long terme. Il s’agit de véhicules qui peuvent influencer l’avenir des transports et contribuer de manière positive à la protection de l’environnement.

Ces dernières années, les véhicules utilitaires sont devenus de plus en plus populaires au regard de leurs performances supérieures en matière de rentabilité, de durabilité et de pollution sonore. Utilisés dans de nombreux secteurs d’activité, les véhicules utilitaires sont devenus un choix incontournable pour de nombreuses entreprises qui cherchent à réduire leur empreinte carbone et leur impact sur l’environnement. La technologie des batteries ne cessant de s’améliorer, les véhicules utilitaires électriques sont appelés à devenir encore plus répandus dans les années à venir. En tant qu’alternative durable et rentable aux véhicules traditionnels, les véhicules utilitaires électriques sont promis à un bel avenir et sont appelés dans une très large mesure au développement de la mobilité durable.

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Les quatre piliers essentiels de la justice numérique https://www.parlorama.eu/les-quatre-piliers-essentiels-de-la-justice-numerique/ Sat, 08 Apr 2023 11:33:44 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=1156 La justice numérique est un élément du droit qui a été influencé par les progrès technologiques et qui offre plusieurs applications. En numérisant et en modernisant le système juridique, les salles d’audience sont révolutionnées pour [...]

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La justice numérique est un élément du droit qui a été influencé par les progrès technologiques et qui offre plusieurs applications. En numérisant et en modernisant le système juridique, les salles d’audience sont révolutionnées pour offrir un cadre plus juste avec l’aide de la technologie de pointe. En outre, la justice numérique peut se référer à la justice médiatique et à la communication considérées comme un droit humain fondamental, ce qui permet aux communautés défavorisées de bénéficier d’une participation égale aux plateformes technologiques.

Cet objectif repose sur quatre piliers essentiels : les communautés prospères, la propriété collective, l’engagement et l’accès. En conséquence, la justice numérique est une mesure efficace pour la société qui vise à l’équité sociale dans un monde dominé par la technologie.

Les communautés saines

La justice numérique repose sur les principes fondamentaux des communautés saines, des énergies alternatives, du développement économique et de l’intégration de la technologie et des médias dans l’éducation. Grâce aux initiatives de justice numérique, les gens sont en mesure d’évaluer les problèmes de leur communauté locale et d’y collaborer, tout en adoptant un comportement respectueux de l’environnement grâce à la technologie. En outre, elle soutient les artistes indépendants, les petites entreprises et les autres entrepreneurs qui cherchent à travailler dans le domaine numérique. Enfin, la justice numérique s’efforce d’offrir des expériences d’apprentissage hybrides qui transcendent l’éducation traditionnelle, en permettant de multiples styles d’apprentissage et de mentorat à travers les groupes d’âge. Cette approche du bien-être de la communauté est extrêmement précieuse et essentielle dans le monde numérique d’aujourd’hui.

La propriété commune

À l’heure de la compétitivité numérique, la justice numérique encourage la propriété des connaissances, des outils et des technologies qui doivent être mis gratuitement et ouvertement à la disposition du public. Cela signifie qu’au lieu d’être enfermées, ces ressources précieuses sont entre les mains de tous, quel que soit leur statut socio-économique ou leur niveau d’éducation. Pour garantir cette liberté, la justice numérique promeut une variété de modèles commerciaux au-delà des structures d’entreprise traditionnelles afin que l’information puisse être mieux diffusée. En effet, ces modèles incluent les coopératives et la propriété municipale qui détournent le pouvoir des intérêts privés étroits et le transfèrent dans le domaine public afin d’accroître les droits d’accès de tous.

La participation

La justice numérique garantit que chacun peut participer au processus de prise de décision, quelle que soit sa relation avec la technologie. Elle encourage les personnes de tous horizons à devenir des acteurs actifs, afin de faire entendre une voix collective plus forte. À cet égard, la justice numérique favorise les histoires individuelles et collectives, affirmant la riche sagesse intergénérationnelle de l’humanité. De plus, la justice numérique nous aide à nous familiariser avec les technologies et à systématiser nos propres outils pour créer un réseau partagé. Il s’agit de ré-élaborer les instruments existants pour promouvoir un avenir équitable et permettre à ceux qui ont été marginalisés d’avoir accès aux ressources nécessaires et à la reconnaissance qu’ils méritent.

L’accès

La justice numérique est un cadre de principes visant à garantir à tous les membres de notre communauté un accès équitable aux médias et à la technologie nécessaires pour communiquer entre eux. En générale, cet accès devrait permettre à chacun de participer en tant que producteur et consommateur d’informations qui prennent de nombreuses formes au-delà de la langue écrite traditionnelle, y compris les dialectes et d’autres formes de communication. En outre, la justice numérique garantit la mise en place de plusieurs niveaux d’infrastructure afin que même les personnes vivant dans des régions éloignées ou défavorisées puissent recevoir des communications d’urgence essentielles en cas de besoin. Il s’agit des principes fondamentaux qui permettent de créer un monde interconnecté où toutes les voix ont les mêmes chances d’être entendues.

Conclusion

En tant que concept révolutionnaire, la justice numérique vise à créer une société plus démocratique, constructive et positive dans laquelle les gens peuvent partager des idées et accéder aux mêmes possibilités que celles offertes par les médias et la technologie. Aujourd’hui, les moyens de communication modernes offrent un potentiel énorme pour le bien, en permettant aux individus de collaborer, de créer, d’innover et d’avoir un impact. En Europe, l’e-justice sur les cabinet d’avocats est un exemple de justice numérique qui permet une résolution plus rapide, plus efficace et moins coûteuse des conflits. Pour les communautés marginalisées en particulier, la justice numérique peut être transformatrice. Les connaissances, les outils et les technologies sont donc mis gratuitement à la disposition de tous, afin que chacun ait les mêmes chances d’apporter une contribution bénéfique et significative à notre monde.

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Les principales stratégies pour parvenir à l’équité sociale à l’ère numérique https://www.parlorama.eu/les-principales-strategies-pour-lequite-sociale-a-lere-numerique/ Mon, 03 Apr 2023 09:58:14 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=1203 La dernière décennie a été marquée par d’énormes avancées technologiques qui, tout en offrant d’immenses possibilités et en contribuant au progrès de la société, ont également posé de sérieux risques pour les communautés comprenant des [...]

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La dernière décennie a été marquée par d’énormes avancées technologiques qui, tout en offrant d’immenses possibilités et en contribuant au progrès de la société, ont également posé de sérieux risques pour les communautés comprenant des populations vulnérables. La pandémie de COVID-19, n’a fait qu’exacerber les problèmes préexistants dans le monde entier. Il s’agit d’un moment crucial pour évaluer la capacité de la société civile à absorber la transformation numérique rapide, alors que les aspects physiques de la vie se déplacent en ligne et que l’éloignement devient la nouvelle normalité.

Pour véritablement récolter les fruits de cette avancée, tous les membres de la société doivent être protégés pendant que la numérisation se poursuit sans entrave. La justice numérique et la réduction des inégalités sociales sont essentielles pour assurer une transition réussie à l’ère numérique. Dans cet article, nous présentons les principales stratégies pour s’assurer que les droits humains soient respectés à l’ère numérique, et ainsi garantir une plus grande équité sociale.

La promotion de la diversité humaine dans le monde en ligne

Dans l’optique de garantir un monde en ligne qui reflète la riche diversité de l’humanité, un engagement en faveur de l’équité et des droits des utilisateurs doit être respecté. Pour y parvenir, la transformation du pouvoir des grandes entreprises et la mise en place d’une plateforme permettant à des personnes de tous horizons de défendre leurs intérêts sont des éléments cruciaux. Il s’agit d’une transformation qui doit inclure une participation significative aux processus de prise de décision, en garantissant que chacun ait une chance égale d’exprimer ses points de vue et ses opinions. Grâce à des efforts concertés en ce sens, un univers Internet plus juste peut être envisagé, qui témoigne de la diversité des voix, des expériences et des perspectives qui définissent notre identité en tant qu’êtres humains.

Aujourd’hui, dans le monde numérique, les systèmes fondés sur des règles sont d’une importance capitale pour permettre aux utilisateurs de profiter pleinement des avantages des services en ligne. Pourtant, ces règles sont trop souvent affaiblies par l’absence de responsabilité, ce qui rend les utilisateurs et leurs données vulnérables. Les entreprises technologiques doivent absolument donner la priorité à la représentation des utilisateurs lors de l’élaboration, de l’interprétation et de l’application des politiques. De même, les décideurs politiques doivent garantir la transparence et l’équité afin de créer une infrastructure qui facilite la protection de la vie privée des utilisateurs ainsi que l’accès à des informations sûres. La mise en place d’un espace internet plus équitable pour tous passe par une action collective, actuelle et future, qui garantisse la responsabilité des parties prenantes.

Le renforcement de la participation des citoyens au sein des communautés numériques

Les technologies numériques ont le potentiel d’accroître l’engagement civique et de le rendre plus facilement accessible, mais en raison de leur disponibilité inégale, ce n’est souvent pas le cas. Pour garantir une large participation du public avec un impact positif maximal, des initiatives globales sont nécessaires pour promouvoir une plus grande participation civique qui englobe à la fois l’accès équitable et l’éducation à l’utilisation des technologies modernes. Il s’agit notamment d’investir dans le matériel informatique et l’accès au web pour ceux qui ne disposent pas de ces ressources, ainsi que d’offrir des programmes de formation pour doter les différentes populations des connaissances nécessaires à l’utilisation correcte des avancées technologiques.

Jusqu’à récemment, les solutions technologiques ont été conçues par des personnes vivant dans des sociétés riches et ne tiennent généralement pas compte des défis auxquels sont confrontées les communautés marginalisées. La promotion de résultats véritablement équitables passe par l’adoption d’un processus de développement inclusif qui amplifie cette voix collective et permet aux personnes touchées par les disparités financières, sexuelles ou raciales de façonner les systèmes avec lesquels elles interagiront. Dans le cabinet d’avocat, l’e-justice et l’accès à l’information en ligne ne sont que deux exemples en Europe qui peuvent inspirer chacun d’entre nous. Des solutions numériques efficaces recèlent un immense potentiel pour promouvoir le changement social à grande échelle et réduire ces inégalités sans avoir à attendre une évolution organique au fil du temps.

La lutte contre les contenus préjudiciables et la désinformation

Ces dernières années, la prolifération rapide des médias sociaux a enrichi les mouvements en faveur de la justice sociale en donnant accès à des informations gratuites et en facilitant leur large diffusion. Malheureusement, une mauvaise utilisation intentionnelle de ces mêmes plateformes a causé beaucoup de tort à de nombreuses causes qui défendent l’égalité, une situation de plus en plus préoccupante. La prédominance de discours haineux, de fausses informations et d’autres contenus préjudiciables sur les plateformes de médias sociaux a causé de nombreux revers alarmants. La désinformation répand des contre-vérités et exacerbe les clivages raciaux, politiques et ethniques déjà existants.

Pour garantir la justice sociale, les principaux réseaux de médias sociaux doivent assumer un niveau de responsabilité beaucoup plus élevé pour contrôler les contenus publiés sur leurs plateformes. Ils disposent déjà des outils nécessaires : de puissants algorithmes capables de dicter le mode d’organisation et de recommandation des contenus, ainsi que la capacité de repérer les contenus préjudiciables et de les signaler, de les réprimer ou de les supprimer complètement. Malgré l’insistance de nombreuses personnes, ces entreprises n’ont pas encore assumé la responsabilité de leurs actes. L’autorégulation des entreprises s’avérant inefficace, les gouvernements adoptent une position ferme et appliquent davantage de réglementations sur les sites de médias sociaux.

La réduction de la fracture technologique et le maintien d’un accès équitable aux ressources numériques

La fracture numérique actuelle est un problème urgent qui a des conséquences dangereuses et profondes, non seulement pour les personnes sans accès, mais aussi pour la société dans son ensemble. Les progrès réalisés dans la réduction de la fracture numérique n’ont malheureusement pas permis de résoudre les problèmes fondamentaux liés à l’inégalité des revenus et au manque de ressources. Pour combler ces fossés, une réflexion en amont et en aval sur les causes sous-jacentes, telles que l’accessibilité financière, les initiatives en matière d’éducation, l’amélioration de l’accès aux ressources et les incitations des entreprises technologiques, est donc nécessaire. La lutte contre les causes profondes de cette inégalité à tous les niveaux permettra à tous les citoyens de bénéficier d’un meilleur accès à l’internet, d’accéder à des services en ligne essentiels et de participer à un monde entièrement connecté.

La dépendance croissante à l’égard de l’internet pour des activités qui font partie intégrante de notre vie quotidienne signifie que l’accès à la technologie numérique est devenu une question d’équité. Les personnes qui ne bénéficient pas d’un accès équitable peuvent être privées de droits, de services et d’opportunités de base que les personnes connectées numériquement considèrent comme acquis. Pour résoudre ce problème, la mise en place de fournisseurs d’infrastructure alternatifs, la promotion de changements politiques et l’encouragement à l’acquisition de compétences numériques peuvent offrir une solution. La création de nouveaux modèles de financement et d’entreprise peut également permettre aux communautés de construire leurs propres systèmes, adaptés localement à leurs besoins. De cette manière, non seulement l’équité est établie, mais un plus grand nombre de personnes acquièrent des compétences et des connaissances qui profitent réellement à la société dans son ensemble.

Conclusion

Le monde numérique est devenu de plus en plus complexe et dynamique, créant un ensemble unique de défis en termes de justice sociale. Il ne faut par contre pas confondre la justice numérique avec des services judiciaires tels que ceux proposés sur Atlas Justice par exemple. La collaboration entre les secteurs public et privé est donc nécessaire pour formuler des politiques qui protègent les utilisateurs contre la discrimination ou le traitement inéquitable. Les entreprises technologiques devraient donner la priorité à la sécurité des utilisateurs, définir une éthique et des normes de comportement, et élargir l’accès à la technologie quel que soit le milieu socio-économique. Il s’agit là d’une approche multidimensionnelle essentielle à la création d’un espace plus égalitaire où tous les individus peuvent profiter sans restriction de ces plates-formes. En définitive, cette initiative est un objectif ambitieux qui implique non seulement l’adoption de nouvelles règles et réglementations, mais aussi un changement d’attitude et de croyance en matière d’équité au sein de notre société. Malgré le temps nécessaire pour concrétiser ces changements, les responsables politiques sont déterminés à créer un environnement équitable dans lequel chacun a la possibilité de prospérer en ligne.

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L’impact de l’e-justice sur les cabinets d’avocats https://www.parlorama.eu/limpact-de-le-justice-sur-les-cabinets-davocats/ Thu, 23 Mar 2023 10:35:26 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=1160 En Europe, l’émergence de l’e-justice est un véritable bouleversement pour le monde juridique. De l’efficacité des procédures judiciaires à l’amélioration de l’accès à la justice, la révolution de la justice numérique a certainement laissé sa [...]

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En Europe, l’émergence de l’e-justice est un véritable bouleversement pour le monde juridique. De l’efficacité des procédures judiciaires à l’amélioration de l’accès à la justice, la révolution de la justice numérique a certainement laissé sa marque dans les tribunaux. Les cabinets d’avocats connaissent un changement révolutionnaire, ils ne doivent plus consacrer de longues périodes de temps à des recherches manuelles.

Grâce au nouvel environnement électronique reliant les professionnels et offrant des possibilités de partage de données en temps réel, les requêtes juridiques peuvent désormais être traitées rapidement et plus efficacement que jamais. Il s’agit là d’une jonction innovante et puissante entre la technologie et la justice qui fait de l’e-justice un perturbateur bienvenu dans l’industrie juridique en général et dans d’autres secteurs en particulier.

L’e-justice et son impact sur les cabinets d’avocats

L’impact potentiel de l’e-justice sur les cabinets d’avocats a été largement salué comme une amélioration significative de l’efficacité des procédures judiciaires. Outre les économies immédiates de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser, l’e-justice favorise une meilleure performance globale dans la fourniture des résultats de la justice aux personnes concernées. De plus, avec la capacité de suivre l’évolution des affaires et de réviser les jugements, la transparence et, par conséquent, la satisfaction du public à l’égard du système judiciaire sont renforcées. Il s’agit d’une demande accrue d’assurance qualité, particulièrement sensible chez les jeunes, qui ont l’habitude de disposer rapidement d’informations et de services.

L’e-Justice offre aux cabinets d’avocats la possibilité d’étendre leurs activités juridiques à de nouveaux marchés internationaux. Entre autres avantages, cela peut permettre de rendre la gestion des dossiers beaucoup plus efficace et de rationaliser l’ensemble des processus. Toutefois, il existe certains inconvénients à cette évolution : les cabinets d’avocats disposent d’une ressource prometteuse, mais ils doivent également suivre l’évolution des exigences locales en matière d’e-justice afin de rester compétitifs. La prise de mesures appropriées pour répondre à ces exigences permet aux cabinets d’avocats de suivre les nouveaux développements et d’assurer un succès durable au fil des décennies.

Les objectifs de l’e-justice

L’objectif premier des initiatives d’e-justice est de moderniser les tribunaux et le système juridique par le biais de la technologie. Grâce à cette démarche, la gestion des dossiers devient plus efficace, les procédures sont rationalisées et la qualité de la justice se trouve améliorée pour les citoyens. En numérisant le système judiciaire, les juges peuvent plus facilement accéder aux données pertinentes, examiner les preuves, prendre des décisions plus rapides et mieux informées. En Europe, le portail e-justice vise à faciliter l’accès des entreprises et des particuliers à la justice dans tous les États membres.

Grâce à la mise en œuvre de procédures électroniques, le portail e-justice facilite l’échange d’informations et encourage les synergies nationales et européennes. Chargé de fournir un accès rapide, efficace et pratique à la justice, le portail offre aux utilisateurs une série de ressources telles que des informations sur les règles juridiques transfrontalières, ainsi qu’une assistance pour trouver les tribunaux appropriés. Le portail e-justice permet également aux utilisateurs de recourir facilement aux procédures judiciaires. En outre, il existe des efforts pour harmoniser les affaires familiales dans les différents pays de l’UE.

Le portail e-justice a été conçu pour encourager une meilleure coopération judiciaire et la médiation entre les parties, optimiser la transparence du casier judiciaire et rationaliser la reconnaissance transfrontalière des décisions de justice. En exploitant la puissance de la technologie, des services fiables ont été déployés pour renforcer les instruments existants liés à la coopération judiciaire au sein de l’Union Européenne. Ainsi, la vidéoconférence raccourcit les procédures judiciaires, tandis que l’interconnexion des casiers judiciaires favorise la cohérence juridique entre tous les pays de l’UE.

La technologie juridique appliquée à l’e-justice

Le recours aux technologies juridiques à des fins d’e-justice permet aux praticiens du droit de garder une longueur d’avance et de rester aussi compétitifs que possible. En investissant dans un logiciel de gestion de cabinet efficace et intégré à un système local d’e-justice, les avocats peuvent bénéficier d’une série d’avantages. Le système permet non seulement de soumettre plus facilement et plus rapidement les documents et les informations nécessaires au portail e-justice, mais également de stocker toute la correspondance relative aux dossiers et de recevoir des rappels afin de garantir le respect des délais. La conformité aux exigences régionales nécessite l’utilisation des technologies les plus récentes pour éviter tout retard dû à l’utilisation de systèmes obsolètes.

Mieux comprendre le concept de l’e-justice

En bref, l’e-justice est l’utilisation de la technologie pour faciliter l’accès à la justice qui permet d’améliorer l’efficacité des procédures judiciaires. L’intégration des technologies dans les activités juridiques telles que la résolution des litiges ou les poursuites pénales ouvre un monde de possibilités pour les personnes impliquées dans les audiences des tribunaux et peut considérablement faciliter la rapidité de la justice. Aujourd’hui, il est évident que ce système joue un rôle clé dans la rationalisation des procédures judiciaires.

L’e-Justice est un moyen efficace de révolutionner le système judiciaire et une stratégie destinée à améliorer l’équité sociale dans le monde numérique. Elle offre un éventail de possibilités telles que la rationalisation des procédures de traitement et d’archivage des documents, l’accès à l’état d’avancement des affaires en cours, la recherche d’archives et de dossiers et la téléconférence pendant les procédures. Le système judiciaire traditionnel a connu une diminution des interactions physiques car les documents peuvent être partagés à tout moment et les tribunaux peuvent avoir moins de paperasserie.

Conclusion

L’influence de l’e-justice sur les cabinets d’avocats est remarquable. Grâce à l’introduction des nouvelles technologies, les avocats sont désormais en mesure de mieux gérer leur cabinet et d’utiliser leurs ressources de manière plus judicieuse. Il s’agit d’un système qui permet d’améliorer l’accès à la justice et de réduire les coûts liés aux longues procédures judiciaires, ce qui profite à toutes les parties concernées. En outre, il permet aux citoyens des régions éloignées d’avoir accès aux tribunaux en fonction de leurs besoins spécifiques sans avoir à correspondre par des méthodes fastidieuses. Dans ces conditions, les cabinets d’avocats ont constaté une augmentation de l’efficacité, une diminution des coûts et une amélioration de la disponibilité de la justice grâce aux solutions d’e-justice.

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Le projet de portefeuille numérique à l’échelle du bloc européen https://www.parlorama.eu/le-projet-de-portefeuille-numerique-a-lechelle-du-bloc-europeen/ Wed, 23 Jun 2021 03:52:43 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=633 Mercredi dernier, l’Union européenne a révélé son intention de créer un portefeuille numérique à l’échelle de l’Union, en réponse aux appels des pays membres en faveur d’une méthode fiable permettant aux particuliers d’utiliser les services [...]

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Mercredi dernier, l’Union européenne a révélé son intention de créer un portefeuille numérique à l’échelle de l’Union, en réponse aux appels des pays membres en faveur d’une méthode fiable permettant aux particuliers d’utiliser les services publics et privés en ligne.

Selon un rapport, l’application permettrait aux utilisateurs de toute l’UE d’accéder en toute sécurité à leurs informations personnelles à l’aide d’un identifiant en ligne unique.

Votre porte-monnaie numérique a été amélioré en termes de sécurité et de fonctionnalité. Les citoyens peuvent désormais sauvegarder en toute sécurité leurs informations de paiement et leurs mots de passe afin d’accéder aux sites web gouvernementaux et de payer leurs factures de services publics en utilisant une seule identité reconnue après l’accord conclu entre les 27 pays. Les organisations qui collectent des données sur les utilisateurs ne pourront pas pousser de nouveaux éléments à l’intérieur de votre compte, puisque les autorités de l’UE ont imposé la séparation structurelle des entreprises qui obtiennent des informations sur vous pour d’autres raisons dans des comptes distincts.

La Commission européenne est en discussion avec les États membres pour définir les paramètres du lancement du portefeuille numérique. Le déploiement devrait prendre environ un an, après que le système sera complètement opérationnel.

Cette mesure, qui permettra une approche plus unie dans l’ensemble du bloc et une plus grande culture numérique pendant l’épidémie COVID-19, devrait connaître une augmentation substantielle de son adoption en raison de sa disponibilité pour les 19 nations membres du bloc, qui ont actuellement un faible taux d’adoption.

L’utilité de l’application est vaste, car elle peut être utilisée de diverses manières. On peut, par exemple, louer un véhicule en utilisant son portefeuille numérique et en prépayant les frais de location via l’application avant de quitter son domicile. Lorsque l’on récupère les clés au comptoir de location à l’aéroport, il n’est pas nécessaire d’attendre puisqu’une clé électronique a été fournie quelques secondes auparavant.

Le portefeuille numérique proposé par l’UE répondra à vos préoccupations en matière de sécurité. C’est facile et sûr, mais cela vous permet aussi de contrôler la quantité d’informations partagées avec Google et d’autres entreprises qui ne cherchent qu’à acquérir davantage de vos données.

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La course à la compétitivité numérique – Que doit faire l’Europe ? https://www.parlorama.eu/competitivite-numerique-europe Fri, 11 Jun 2021 06:44:27 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=607 La compétition numérique mondiale est lancée et l’UE ne peut pas se permettre de perdre. En France, la lenteur de la numérisation peut être attribuée au système éducatif français, et des efforts doivent être faits [...]

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La compétition numérique mondiale est lancée et l’UE ne peut pas se permettre de perdre. En France, la lenteur de la numérisation peut être attribuée au système éducatif français, et des efforts doivent être faits pour rattraper le retard. Comment l’Europe doit procéder dans ce monde du XXIe siècle, où la technologie a pris le dessus?

La révolution tecnologique a été menée par l’Europe il y a plusieurs décennies. Pendant la révolution technologique, nous faisions partie des acteurs mondiaux importants, mais il semble aujourd’hui que nos nouveaux concurrents aient pris de l’avance sans nous.

Les géants du numérique prennent de l’avance sur le marché mondial grâce à l’Amérique et à l’Asie. Les entreprises européennes ont dû faire face aux conditions d’investissement, à la fragmentation du marché sur leur propre continent, mais surtout au fait que ces outils sont devenus essentiels dans notre vie quotidienne. En effet, des événements récents nous ont montré que nous ne pouvons plus nous en passer dans ce nouvel ordre mondial où la numérisation est reine.

Dans les nouvelles règles, nous allons veiller à ce que l’équité soit une priorité absolue à l’ère numérique. Il faut que les conséquences soient fortes et rapides pour ceux qui ne respectent pas les normes européennes en matière de droits des consommateurs ou de concurrence loyale sur les marchés numériques. Les grandes entreprises ne sont pas toujours les meilleures. Avec leur capacité à fixer toutes les règles, elles peuvent faire ou défaire quiconque ne leur convient pas et c’est un gros problème pour les nouveaux modèles commerciaux numériques comme les accords de partage de données qui ont besoin de limites pour prospérer sans être sabotés par ces énormes sociétés.

La réalité est que vos données ont été utilisées pour rendre les services numériques « gratuits » sans que vous le sachiez. Notre cadre réglementaire doit être fondé sur la transparence et l’équité pour tous les utilisateurs, et pas seulement pour ceux qui ont les ressources nécessaires pour protéger leurs informations comme le font les entreprises. Les règles du jeu changent dans un monde numérique. Pour que toutes les entreprises et tous les individus soient sur un pied d’égalité, nous devons actualiser nos politiques en matière de médias sociaux en ce qui concerne le partage de contenu, ainsi que les lois applicables aux détaillants en ligne afin qu’ils puissent opérer en toute transparence.

L’internet est un espace pour tous. Nous devons lutter contre ceux qui abusent et se livrent à des pratiques commerciales déloyales. Le but des mesures est de rendre le monde numérique plus sûr pour tous, tout en protégeant les droits fondamentaux. Le respect de la liberté d’expression sera essentiel dans l’élaboration de la nouvelle législation, car les plateformes en ligne sont devenues d’importants forums de discussion. Il ne faut pas que les  » ministères de la vérité  » décident quelles voix et quelles opinions doivent être entendues en décidant de ce qui est publié sur des sites de médias sociaux.

La Commission européenne a fait un pas dans la bonne direction en incluant les plateformes situées en dehors de l’Europe. Cela permettra de combler une lacune et d’offrir plus de sécurité aux Européens tout en permettant aux petites places de marché en ligne de faire des affaires sans restrictions. Il faut éviter la sur-réglementation afin de favoriser la concurrence et le développement technologique. Les charges administratives ne devraient inclure que ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs de la législation.

L’Union européenne prend des mesures pour empêcher la domination des grandes entreprises technologiques, mais pas sans tenir compte de l’innovation. Elle espère que ces nouvelles règles aideront les entreprises en général à innover davantage en mettant l’accent sur les pratiques et les valeurs commerciales équitables. Pour que cette initiative soit couronnée de succès, il faut que le message de l’Europe sur les échanges déloyaux soit diffusé dans le monde entier.

L’Union européenne veut créer un marché intérieur florissant pour les services numériques, qui soit de plus en plus innovant et de niveau. Les nouvelles réglementations conduiront les entrepreneurs, les jeunes pousses et les projets européens à se battre sur la scène mondiale avec un enthousiasme renouvelé. Si nous parvenons à créer ce type d’écosystème, nous pourrons alors établir une nouvelle norme au niveau mondial, ce qui nous placera résolument à la pointe de l’innovation future.

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L’UE fait du développement d’une économie bleue viable une priorité https://www.parlorama.eu/ue-et-economie-bleue/ Thu, 10 Jun 2021 03:09:26 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=597 Bruxelles a présenté une proposition de stratégie pour une économie bleue durable en Europe. La proposition repose sur quatre piliers : la durabilité, des industries de la pêche robustes et compétitives, le développement du tourisme [...]

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Bruxelles a présenté une proposition de stratégie pour une économie bleue durable en Europe. La proposition repose sur quatre piliers : la durabilité, des industries de la pêche robustes et compétitives, le développement du tourisme maritime tout en préservant le patrimoine culturel, et l’innovation dans les technologies océaniques.

La Commission européenne a expliqué que les océans sont menacés par les effets du changement climatique et la perte de biodiversité. Elle exhorte toutes les nations d’Europe à se concentrer davantage sur les produits de la mer, le tourisme côtier, la navigation et les activités portuaires afin de protéger notre avenir de ces crises.

Les investissements dans des domaines innovants tels que l’énergie marine ou la restauration des écosystèmes marins permettront de créer de véritables emplois. Pour atteindre ces objectifs, le projet définit un programme détaillé visant à développer les ressources renouvelables en mer, à dé-carboniser le transport maritime et à éliminer la pollution des ports, qui deviennent eux aussi plus verts !

L’UE pourrait potentiellement produire plus de 25 % de son électricité à partir d’énergies durables. Les ports sont cruciaux pour l’économie des régions ; ils peuvent être développés comme des « hubs énergétiques » pour des sources plus renouvelables. Le passage à une économie circulaire permettrait de réduire la pollution dans d’autres domaines. Les normes de conception des engins de pêche empêcheront les dommages causés par les plastiques qui s’accrochent aux filets. Il a été démontré que le recyclage des navires augmente leur durée de vie de 5 à 10 ans tout en réduisant les émissions de CO2 jusqu’à 20 % par voyage s’il est effectué correctement. Enfin, il est également important d’agir contre la pollution plastique !

En protégeant 30% de la surface maritime, nous pouvons contribuer à préserver notre biodiversité. La protection de ces terres permettra également d’augmenter les stocks de poissons, d’atténuer les effets du changement climatique d’améliorer la résilience, et d’assainir la situation financière de notre pays. À mesure que le climat change, les zones côtières seront vulnérables à l’érosion et aux inondations. Le développement d’infrastructures vertes dans ces zones vulnérables peut contribuer à préserver la biodiversité et les paysages tout en apportant un bénéfice économique à nos côtes grâce au tourisme.

La Commission s’efforce de maintenir une production durable de produits marins. Ces initiatives consistent notamment à encourager l’utilisation de plantes aquatiques, à renforcer les mesures de réglementation de la pêche et à mener des recherches sur les alternatives cellulaires aux fruits de mer destinés à la consommation humaine. Avec la mise en place de ces nouvelles stratégies, les mers d’Europe seront préservées.

Des organisations vont renforcer leur coopération pour une économie bleue durable

Les organisations prévoient de collaborer avec les États membres pour répondre à la disponibilité des fonds, que ce soit pour réduire la pollution dans certaines parties des mers européennes ou pour soutenir l’investissement dans de nouvelles innovations liées à l’innovation bleue ou à la bioéconomie, spécifiquement conçues autour de différents types de produits liés à l’eau qui peuvent contribuer à fournir des solutions à de nombreux défis environnementaux.

La Commission européenne a lancé un nouveau fonds pour aider le secteur de la pêche à s’éloigner des pratiques non durables. Le fonds encouragera la pêche et l’aquaculture durables, tout en aidant les États membres dont les économies dépendent fortement de ces industries à se redresser en réponse au changement climatique ou aux catastrophes naturelles, en gérant les risques financiers liés à l’évolution des conditions du marché. Les décisions de financement doivent tenir compte de l’initiative de financement de la durabilité de l’économie bleue, spécifique aux zones océaniques.

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Cigarette électronique : l’Europe choisit la prudence, mais les ventes connaissent une chute vertigineuse https://www.parlorama.eu/cigarette-electronique-chute-vente/ Mon, 04 Nov 2019 01:42:45 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=556 Les industriels de la cigarette électronique vivent ce que les professionnels du marketing stratégique appellent « un macroenvironnement défavorable ». Les interdictions en cascade de la cigarette électronique en Inde (plus de 106 millions de fumeurs) et [...]

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Les industriels de la cigarette électronique vivent ce que les professionnels du marketing stratégique appellent « un macroenvironnement défavorable ». Les interdictions en cascade de la cigarette électronique en Inde (plus de 106 millions de fumeurs) et dans plusieurs Etats américains (dont New York) ont largement dépassé le cadre du coup dur, pour menacer l’existence-même du marché de la cigarette électronique à moyen terme.

Pour les industriels de l’e-cigarette, les mauvaises nouvelles ne viennent pas seules…

Après le feuilleton des interdictions américaines qui aura occupé les médias tout l’été, les industriels du vapotage ont essuyé un autre coup dur avec la décision du gouvernement de Narendra Modi, premier ministre de l’Inde, d’interdire la cigarette électronique ainsi que l’ensemble de ses composantes. L’Inde emboite le pas à d’autres grandes destinations touristiques asiatiques comme le Japon, la Thaïlande ou encore le Cambodge, à la différence près que le pays prive les industriels de la cigarette électronique d’un marché de plus de 106 millions de fumeurs… le plus grand en nombre à l’échelle mondiale.

De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a changé de discours, passant de l’attente prudente au diagnostic sur « l’incontestable nocivité » de la cigarette électronique. La filière serait-elle promise à une issue fatale ? Pas vraiment… ou du moins, pas encore. En effet, les vapoteurs et les industriels de la cigarette électronique peuvent compter sur deux facteurs clés :

  • Des études rigoureuses et indépendantes qui mettraient à mal le discours américain sur la « nocivité extrême » de la cigarette électronique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les affirmations de la FDA sont loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique ;
  • La consolidation de la « vision » européenne qui estime (à l’écriture de ces lignes) que la cigarette électronique doit rester une alternative au tabac pour jouer un rôle déterminant dans l’amélioration de la santé publique.

En France et au Royaume-Uni, on assiste même à la création de nouvelles entreprises spécialisées dans la conception, la production et la distribution des cigarettes électroniques, des e-liquides (Alfaliquid made in France) et des accessoires destinés au vapotage.

Le mystère américain des 37 décès supposément liés à la cigarette électronique

Le président américain Donald Trump a décidé de valider l’interdiction des e-cigarettes aromatisées à la lumière de l’émergence d’une mystérieuse maladie respiratoire supposément liée au vapotage causant plus d’une trentaine de décès pour 450 malades. Alors que la FDA exhorte très régulièrement les consommateurs américains à éviter de vapoter avec des e-liquides non réglementés, d’autres organismes appellent à l’interdiction de toutes les e-cigarettes, qu’elles soient aromatisées ou pas, en attendant d’identifier avec certitude la nature de la maladie respiratoire en cause dans la série des décès enregistrés pendant les trois derniers mois.

Paradoxalement, aucun cas n’a été enregistré en Europe, un continent qui vapote au moins autant que le pays de l’Oncle Sam. Mieux : des experts américains estiment que les règlements et les contrôles de qualité et de conformité appliqués par l’Europe sur les e-liquides et les cigarettes électroniques sont beaucoup plus stricts que ce qui se fait aux Etats-Unis. « Nous n’avons rien vu de tel que ce que nous avons vu récemment aux États-Unis en Europe, à ma connaissance en tant que scientifique, et je connais bien ce domaine », a par exemple déclaré Constantine Vardavas, directeur des relations scientifiques de l’European Respiratory Society. Rappelons toutefois que l’UE ne pourra compter sur son mécanisme de surveillance des risques liés à la cigarette électronique qu’à l’automne 2020. Plusieurs agences européennes déclarent cependant surveiller « de très près » la situation aux Etats-Unis, malgré un manque de transparence flagrant du côté américain, notamment sur les caractéristiques de la maladie respiratoire en cause dans la série des décès de cet été.

En matière de cigarette électronique, l’Europe se dirige vers la politique du « moindre mal »

En Europe, la cigarette électronique est d’abord perçue comme un moyen pratique et crédible pour encourager le sevrage au tabac. De leur côté, les Américains prétendent que c’est l’inverse qui se produit : les enfants et les non-fumeurs essaient la cigarette électronique pour goûter aux saveurs proposées avant de passer au tabac naturel, ou d’alterner entre les deux au gré des envies.

Les deux visions peuvent se justifier… et le manque de données chiffrées collectées sur le long terme ne permet pas de trancher d’un côté comme de l’autre. D’ailleurs, plusieurs acteurs de la société civile en France et au Royaume-Uni s’inquiètent de voir d’anciens fumeurs délaisser la cigarette électronique pour se remettre à fumer du tabac. « Vous terrifiez les gens qui profitent du vapotage pour ne plus fumer », a déclaré Clive Bates, ancien chef de l’organisation caritative britannique Action on Smoking and Health (ASH) et grand défenseur des e-cigarettes comme outil de sevrage tabagique.

En France, des « enquêtes sont en cours » pour déterminer s’il existe des cas similaires à ceux enregistrés du côté des États-Unis, selon les dires du porte-parole du ministère de la Santé. Pour l’heure, aucun rapport n’a été publié, et le sujet ne fait pas l’actualité. Le porte-parole a par ailleurs indiqué que son ministère avait contacté les fabricants et les revendeurs pour les inviter à communiquer tout cas « suspect » aux autorités. Mais ce climat de suspicion a suffi pour faire chuter les ventes qui ont perdu entre 25 et 30% en moins de trois mois. Nos confrères de La Dépêche.fr ont même titré : « Cigarette électronique : le début de la fin ? ».

La Commission européenne a déclaré avoir commandé à un groupe de conseillers scientifiques indépendants une étude rigoureuse sur les risques sanitaires des e-cigarettes afin d’alimenter un rapport attendu en mai 2021. Ce sera probablement la première fois qu’une étude sérieuse, à l’échelle supranationale, sera rendue publique sur la nocivité de la cigarette électronique.

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L’Union européenne, épargnée de peu par une crise majeure de désinformation https://www.parlorama.eu/lunion-europeenne-epargnee-de-peu-par-une-crise-majeure-de-desinformation/ Tue, 06 Aug 2019 07:57:07 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=523 Lorsque les électeurs des 28 États membres de l’Union européenne (UE) se sont rendus aux urnes en mai pour élire un nouveau Parlement européen, le deuxième exercice démocratique en importance dans le monde a constitué [...]

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Lorsque les électeurs des 28 États membres de l’Union européenne (UE) se sont rendus aux urnes en mai pour élire un nouveau Parlement européen, le deuxième exercice démocratique en importance dans le monde a constitué une cible de choix pour les cybermenaces, selon les mots du commissaire européen chargé de l’Union européenne. Mais grâce à des mesures accrues pour protéger ses citoyens de la désinformation, l’UE a évité des attaques qui auraient pu être « spectaculaires ».

L’Europe a agi à temps pour éviter le partage massif de fausses informations

Les élections législatives de l’UE, qui se sont déroulées dans la semaine du 23 mai 2019, ont été qualifiées d’exercice démocratique parfait. Contrairement à ce qui s’était passé par le passé, le scrutin n’a été entaché d’aucune irrégularité majeure, que ce soit sur le volet numérique ou papier. Le premier commissaire européen chargé de l’Union européenne pour la sécurité, qui est également chargé de coordonner les réponses de l’UE en matière de lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et la désinformation en ligne, s’est montré ravi du déroulement des votes. Il a fait valoir qu’une grande attaque de désinformation a été évitée pendant les élections parlementaires européennes en raison de la capacité de l’Europe à faire collaborer les États membres et la société civile. Un système d’alerte en temps réel a permis aux experts, y compris ceux de la société civile mais aussi des administrations gouvernementales, d’agir à temps pour éviter le partage à grande échelle de fausses informations destinées à influencer l’opinion publique.

L’équipe chargée de la lutte contre la désinformation s’est également tournée vers les principaux acteurs politiques dès le début de la campagne, ce qui a contribué à prévenir efficacement la menace de la désinformation par la sensibilisation quant à l’importance de l’adoption des bonnes pratiques en la matière. L’UE s’est également assise avec les grandes plateformes de médias sociaux pour mettre en place un nouveau code de conduite pour lutter contre la désinformation. Le Code de bonnes pratiques de l’UE en matière de désinformation, signé en octobre 2018, engage les entreprises de médias sociaux et l’UE à travailler à l’examen minutieux des publicités sur les plateformes de médias sociaux, notamment en ce qui concerne la communication politique, l’identification et à la suppression des faux comptes et l’autonomisation des consommateurs et des chercheurs pour identifier les informations douteuses.

Le code des bonnes pratiques de l’UE

Le Code de bonnes pratiques ne s’est pas limité à décréter ces nouvelles normes sur les médias sociaux. L’effort a impliqué Google, Facebook, Twitter, Mozilla et beaucoup d’autres plateformes dans un souci d’universalité. Les mesures que l’UE promeut ne sont pas conçues pour censurer la liberté d’expression, mais plutôt pour accroître la transparence pour éviter que les fausses informations ne soient partagées comme étant sûres et vérifiées. Il ne s’agit donc pas de juger si un contenu politique particulier est en soi vrai ou faux, bon ou mauvais. Ce serait s’engager sur la voie de la censure. Il s’agit plutôt d’insister pour qu’il y ait plus de transparence. L’objectif de ces efforts, explique l’UE dans un communiqué, n’est pas de débarrasser complètement le web des fausses informations, mais plutôt de renforcer la résilience de l’Europe et rendre les citoyens mieux outillés pour relever le défi de l’information vérifiable.

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L’UE s’apprête à déployer de nouvelles lois régissant l’utilisation du web https://www.parlorama.eu/lue-sapprete-a-deployer-de-nouvelles-lois-regissant-lutilisation-du-web/ Wed, 24 Jul 2019 10:40:45 +0000 https://www.parlorama.eu/?p=498 Il semblerait que l’UE soit sur le point de sortir ses nouvelles lois sur internet de leurs cartons. Les pays européens ont en effet fait la promotion de ces nouvelles dispositions auprès des pays participant [...]

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Il semblerait que l’UE soit sur le point de sortir ses nouvelles lois sur internet de leurs cartons. Les pays européens ont en effet fait la promotion de ces nouvelles dispositions auprès des pays participant à la réunion du G-20 qui s’est tenue les 8 et 9 juin au Japon. Lors de la réunion, les délégués de l’UE ont mené la campagne en faveur d’une augmentation des taxes sur les GAFA qui, selon eux, profitent grandement du grand marché européen et ne respectent pas les règles du jeu de la concurrence. Le G-20 semble également déterminé à s’aligner avec cette ligne de conduite. L’UE appliquera également une réglementation plus stricte sur les cryptomonnaies.

La réflexion législative : le nouveau produit phare de l’UE

L’Europe n’a pas peut-être pas inventé les réseaux sociaux, mais elle n’en reste pas moins créative en matière de réglementation. Son principal cheval de bataille sera la promotion des règles de protection des données dans les prochains accords commerciaux, qu’ils soient intracommunautaires ou paraphés avec les pays tiers à l’UE. L’Union est devenue le leader mondial dans l’établissement de règles internationales pour la protection de la vie privée numérique. Aujourd’hui, l’Union a l’intention d’exporter ses règles, de les imposer à un plus grand nombre de pays en les incluant dans les accords commerciaux… peut-être même en échange de quelques faveurs. L’Europe veut conquérir le monde à nouveau. Sauf que cette fois, ce n’est pas l’acier ou le charbon qui sont mis en avant, mais plutôt la réflexion législative.

En 2018, l’Union européenne a mis en œuvre son Règlement général sur la protection des données (RGPD), un nouvel ensemble de lois restrictives qui prévoient une pénalité d’environ 20 millions de dollars pour les entreprises qui ne respectent pas la confidentialité des données privées. Le règlement s’applique non seulement aux entreprises de l’UE, mais aussi à toute entreprise qui collecte des données sur les citoyens de l’UE. Cela oblige les entreprises de toutes les nations, grandes et petites, à faire un choix : se conformer à la législation européenne ou être exclues d’un marché de 508 millions de consommateurs potentiels. En tant que grande puissance commerciale, l’Europe dispose d’un levier pour obliger d’autres pays à se conformer à la réglementation : les accords commerciaux. C’est ce que l’on appelle l’effet Bruxelles.

Le RGPD ou l’influence de l’Europe sur le monde

Des pays ont déjà protesté contre ces lois de l’UE, qu’ils ont qualifiées d’impérialistes. Seoul a même été contrainte de reformuler sa législation nationale sur la protection des données afin de se conformer aux normes plus strictes de l’UE, de sorte que ses entreprises puissent continuer à interagir avec les clients européens. Il ne fait aucun doute que ce qui se trame en Europe dans ce domaine aura forcément un impact extraterritorial. Aujourd’hui, l’influence de l’Europe sur le monde ne peut être appréhendée sans citer l’accélération et la multiplication des lois sur la protection des données. Le règlement sur la protection des données ne vise pas seulement à protéger la vie privée des personnes. Il s’agit en fait du contrôle du libre échange d’informations le plus important et le plus largement utilisé au monde. Si l’UE peut contrôler Internet, elle exercera un pouvoir énorme et pourra se transformer en superpuissance.

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