Bruxelles a présenté une proposition de stratégie pour une économie bleue durable en Europe. La proposition repose sur quatre piliers : la durabilité, des industries de la pêche robustes et compétitives, le développement du tourisme maritime tout en préservant le patrimoine culturel, et l’innovation dans les technologies océaniques.
La Commission européenne a expliqué que les océans sont menacés par les effets du changement climatique et la perte de biodiversité. Elle exhorte toutes les nations d’Europe à se concentrer davantage sur les produits de la mer, le tourisme côtier, la navigation et les activités portuaires afin de protéger notre avenir de ces crises.
Les investissements dans des domaines innovants tels que l’énergie marine ou la restauration des écosystèmes marins permettront de créer de véritables emplois. Pour atteindre ces objectifs, le projet définit un programme détaillé visant à développer les ressources renouvelables en mer, à dé-carboniser le transport maritime et à éliminer la pollution des ports, qui deviennent eux aussi plus verts !
L’UE pourrait potentiellement produire plus de 25 % de son électricité à partir d’énergies durables. Les ports sont cruciaux pour l’économie des régions ; ils peuvent être développés comme des « hubs énergétiques » pour des sources plus renouvelables. Le passage à une économie circulaire permettrait de réduire la pollution dans d’autres domaines. Les normes de conception des engins de pêche empêcheront les dommages causés par les plastiques qui s’accrochent aux filets. Il a été démontré que le recyclage des navires augmente leur durée de vie de 5 à 10 ans tout en réduisant les émissions de CO2 jusqu’à 20 % par voyage s’il est effectué correctement. Enfin, il est également important d’agir contre la pollution plastique !
En protégeant 30% de la surface maritime, nous pouvons contribuer à préserver notre biodiversité. La protection de ces terres permettra également d’augmenter les stocks de poissons, d’atténuer les effets du changement climatique d’améliorer la résilience, et d’assainir la situation financière de notre pays. À mesure que le climat change, les zones côtières seront vulnérables à l’érosion et aux inondations. Le développement d’infrastructures vertes dans ces zones vulnérables peut contribuer à préserver la biodiversité et les paysages tout en apportant un bénéfice économique à nos côtes grâce au tourisme.
La Commission s’efforce de maintenir une production durable de produits marins. Ces initiatives consistent notamment à encourager l’utilisation de plantes aquatiques, à renforcer les mesures de réglementation de la pêche et à mener des recherches sur les alternatives cellulaires aux fruits de mer destinés à la consommation humaine. Avec la mise en place de ces nouvelles stratégies, les mers d’Europe seront préservées.
Des organisations vont renforcer leur coopération pour une économie bleue durable
Les organisations prévoient de collaborer avec les États membres pour répondre à la disponibilité des fonds, que ce soit pour réduire la pollution dans certaines parties des mers européennes ou pour soutenir l’investissement dans de nouvelles innovations liées à l’innovation bleue ou à la bioéconomie, spécifiquement conçues autour de différents types de produits liés à l’eau qui peuvent contribuer à fournir des solutions à de nombreux défis environnementaux.
La Commission européenne a lancé un nouveau fonds pour aider le secteur de la pêche à s’éloigner des pratiques non durables. Le fonds encouragera la pêche et l’aquaculture durables, tout en aidant les États membres dont les économies dépendent fortement de ces industries à se redresser en réponse au changement climatique ou aux catastrophes naturelles, en gérant les risques financiers liés à l’évolution des conditions du marché. Les décisions de financement doivent tenir compte de l’initiative de financement de la durabilité de l’économie bleue, spécifique aux zones océaniques.