Voyage au Bénin et sécurité : risques, dangers et conseils de voyage

Bordé par le Nigeria à l’est, le Togo à l’ouest, le Burkina Faso au nord et le Niger au nord-est, le Bénin est un territoire impressionnant. Remarquable pour ses monuments historiques, le Bénin compte de nombreuses ruines et temples qui étaient autrefois au cœur de l’influent royaume du Dahomey. En termes de vie sauvage, les parcs nationaux du Bénin sont un refuge pour diverses espèces animalières. En revanche, le littoral captivant de Grand Popo offre une échappée tranquille avec ses panoramas océaniques. Pour les amateurs d’art et de commerce local, le marché artisanal constitue une référence idéale pour entrer en contact avec la communauté et découvrir des objets uniques fabriqués à la main. La stabilité du Bénin est assurée par l’une des nations les plus sûres du continent. Néanmoins, une vigilance générale est recommandée aux visiteurs, notamment sur les conditions actuelles de sécurité.

Les zones à éviter au Bénin

La surveillance des voyageurs dans certaines régions du Bénin reste indispensable pour éviter tout risque de voyage indésirable. Au nombre des régions concernées figurent les zones situées au nord de la route nationale 7, la localité du parc national du W et les territoires adjacents aux frontières avec le Nigéria, le Niger et le Burkina Faso. Les risques aggravés dans ces régions sont liés à la prévalence d’activités terroristes, au banditisme et aux possibilités d’enlèvement. La ville de Porto-Novo détient le statut de capitale officielle du Bénin. Cependant, Cotonou joue de facto le rôle de centre administratif et économique de la nation. La ville se distingue par sa plus grande densité de population au Bénin, entraînant des risques plus élevés associés aux centres urbains, tels que les vols, les vols à la tire et les risques pour la sécurité personnelle, y compris les détournements de voiture. Les personnes qui se rendent à Cotonou doivent adopter des mesures de sécurité appropriées pour atténuer ces risques tout au long du voyage dans la ville et ses environs.

La criminalité au Bénin

Le Bénin jouit d’une réputation de paix relative dans la région. Toutefois, cette situation ne signifie pas que le pays est à l’abri des problèmes de sécurité tels que les activités criminelles. La prévalence des escroqueries, en particulier dans les distributeurs automatiques de billets, constitue l’un des principaux obstacles à surmonter dans cette région. En conséquence, tous les voyageurs sont fortement encouragés à retirer de l’argent à l’intérieur, de préférence dans les locaux d’une banque ou dans des zones considérées comme sûres. La fraude aux guichets automatiques est un problème récurrent, avec divers stratagèmes sophistiqués visant des personnes peu méfiantes. Dans les transports publics, le risque de vol est élevé et les agressions à main armée sont courantes. Lors d’incidents, des bus peuvent être interceptés et les passagers victimes de vols et d’intimidations de la part d’individus armés.

Les petits vols, tels que les vols à la tire et les vols de sacs, sont fréquents dans les zones très fréquentées par les touristes, notamment à proximité des hôtels, des ports, des gares, des restaurants et le long de la côte. Par ailleurs, plusieurs agressions ont été signalées, notamment aux abords du boulevard de France et sur les plages adjacentes aux hôtels de tourisme. Dans ces quartiers, une certaine précaution est nécessaire, en particulier le soir. Dans le contexte plus large de l’Afrique de l’Ouest, toute une série d’activités frauduleuses sont observées, et la situation au Bénin n’échappe pas à ce phénomène. Les exemples couvrent aussi bien les tromperies amoureuses ou platoniques que les offres d’emploi ou d’affaires douteuses. Dans un souci de sécurité, à Cotonou, les voyageurs doivent éviter de se promener seuls, en particulier dans les rues, et surveiller en permanence les alentours, à toute heure du jour ou de la nuit.

En cas de délit, la conduite appropriée est de contacter la Gendarmerie, l’autorité locale chargée de l’application de la loi au Bénin. Les tentatives de gestion autonome de ces situations peuvent entraîner des complications ou des dangers supplémentaires. La présence de groupes tels que Boko Haram, responsables de la recrudescence des cas d’enlèvements dans la région, mérite d’être soulignée. La plus grande alerte et la plus grande précaution des voyageurs restent de mise, sans pour autant décourager les déplacements à l’intérieur du pays. La présence de groupes tels que Boko Haram, responsables de la recrudescence des cas d’enlèvements dans la région, mérite d’être soulignée. La plus grande alerte et la plus grande précaution des voyageurs restent de mise, sans pour autant décourager les déplacements à l’intérieur du pays. Pour réduire le risque de vol de passeport, une photocopie certifiée de la pièce d’identité est préférable à l’original.

Le terrorisme

Bien que le Bénin n’abrite pas de cellules terroristes actives sur son sol, le pays est confronté à un défi sécuritaire nuancé en raison de la possibilité de mouvements transfrontaliers d’éléments terroristes. La porosité des frontières du Bénin soulève des inquiétudes quant à l’entrée clandestine d’individus dans le but d’obtenir des fonds, de se procurer un soutien logistique ou d’orchestrer de futures opérations visant à provoquer l’instabilité. La présence de Boko Haram, un groupe militant de premier plan, à proximité des frontières béninoises, notamment dans les pays voisins, est une réalité incontournable. L’engagement du Bénin dans la participation aux opérations de lutte contre Boko Haram accroît le risque d’actions de représailles sur son territoire. Par conséquent, la menace d’une attaque terroriste, bien qu’évaluée comme étant contenue principalement dans les zones adjacentes à la frontière nigériane, ne peut pas être entièrement écartée.

Le gouvernement du Bénin se concentre sur le développement et la mise en œuvre de stratégies de sécurité nationale conçues pour contrecarrer la formation d’infrastructures terroristes et réduire les risques liés aux activités terroristes transfrontalières. Les efforts de surveillance intensifiés caractérisent les mesures préventives dans les zones frontalières, consolidant une défense de première ligne contre l’empiétement des groupes terroristes. Face à l’influence d’entités telles que Boko Haram, le gouvernement du Bénin a lancé des opérations visant à démanteler les circuits financiers et d’approvisionnement susceptibles de renforcer les mouvements terroristes au sein du pays. Il s’agit de mesures préventives dans la mesure des mécanismes qui facilitent l’expansion de l’extrémisme violent sur le territoire béninois. La prise en compte des menaces terroristes latentes, en particulier dans les régions limitrophes d’autres pays, exige une attention constante aux failles de sécurité potentielles.

Les petits vols

Au Bénin, les cas de petite délinquance sont fréquents. Les vols à l’étalage constituent une préoccupation notable dans le paysage urbain, en particulier dans la ville de Cotonou. Le boulevard de France, une voie adjacente à la zone côtière de la ville située à proximité d’établissements hôteliers est un endroit spécifique qui connaît une forte prévalence de tels incidents. Les plages situées à proximité des hôtels réservés à une clientèle internationale sont également souvent le théâtre de vols. La nature des actes criminels comporte généralement une certaine forme d’agression et, dans certains cas, les agresseurs peuvent être armés. Bien que les dommages physiques subis par les victimes soient généralement mineurs, l’impact psychologique des affrontements peut être très important. Les tendances observées récemment indiquent une augmentation des vols et des détournements de voitures à la tombée de la nuit, non seulement dans les zones métropolitaines de Cotonou, mais aussi sur les autoroutes et dans les zones rurales plus calmes situées au-delà des limites de la ville.

La situation sécuritaire au Bénin

La sécurité des voyageurs au Bénin reste un sujet d’inquiétude, notamment en raison du taux de criminalité élevé et du risque de terrorisme intérieur dans le pays. Le parc national du W et le parc national de la Pendjari sont des zones à éviter en raison de leurs frontières ouvertes avec le Niger et le Burkina Faso, zones qui sont actuellement confrontées à la menace d’incursions terroristes. À ce jour, le Bénin ne connaît pas d’attaque terroriste confirmée, mais le risque d’incidents demeure, alimenté par les activités terroristes dans les territoires voisins qui peuvent s’étendre au-delà des frontières. La sécurité du pays a connu un incident notable en 2019, lorsque deux touristes étrangers, accompagnés d’un guide local, ont disparu au cours d’un safari dans le parc national de la Pendjari, situé près de la frontière avec le Burkina Faso. Les efforts de sauvetage menés par les forces militaires ont ensuite localisé et sauvé les ressortissants enlevés dans le nord du Burkina Faso. Pour cette raison, il est très fortement recommandé de voyager sur place en faisant appel à une agence locale qui connaîtra bien le pays, comme sur le site Voyage Bénin par exemple.

La menace terroriste est toujours présente dans les régions proches de la frontière entre le Nigeria et le Bénin, une zone sensible à l’influence de Boko Haram. En outre, l’incidence générale de la criminalité, y compris les enlèvements, constitue un risque permanent. Étant donné le statut du Bénin comme l’une des nations économiquement défavorisées du monde, les crimes tels que les vols et les agressions sont particulièrement problématiques, avec la ville de Cotonou qui enregistre une fréquence plus élevée de ces incidents. L’incidence des vols à main armée semble augmenter pendant la nuit, en particulier dans les régions du nord du Bénin. Les zones adjacentes aux frontières avec le Nigeria et le Niger sont connues pour être des points chauds pour de tels actes. Le conflit historique sur les îles du fleuve Niger entre le Bénin et le Niger a été une source de tension, mais a été résolu en 2005. En outre, les manifestations publiques au Bénin peuvent dégénérer en violence et les grands rassemblements publics doivent être écartés.

Quelques conseils de sécurité supplémentaires à suivre lors d’un voyage au Bénin

  • La prévalence du VIH/SIDA au Bénin est similaire aux tendances observées dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne. Les relations sexuelles avec des partenaires locaux doivent impérativement faire l’objet d’une attention particulière. L’utilisation de préservatifs est une mesure de précaution essentielle pour minimiser le risque de transmission non seulement du VIH/SIDA, mais aussi d’une série d’infections sexuellement transmissibles, notamment la syphilis, la chlamydia et le papillomavirus.
  • Pour accéder au Bénin, une preuve de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Bien que les douaniers ne soient pas toujours très stricts, la vaccination avant l’arrivée est essentielle pour la protection personnelle. Outre le vaccin contre la fièvre jaune, des mesures de prudence s’imposent pour s’assurer d’être immunisé contre des maladies telles que l’hépatite A et B, la polio, la rougeole, les oreillons, la rage et la rubéole. Les vaccins reçus dans l’enfance doivent être à jour, et les vaccinations contre la grippe, la typhoïde et le choléra sont fortement recommandées pour une meilleure protection de la santé pendant le séjour.
  • Le christianisme, avec un taux d’adhésion de 44 %, exerce une influence significative, en particulier dans les régions méridionales, tandis que 23 % de la population des régions septentrionales pratiquent l’islam. Outre ces croyances, la spiritualité indigène du vodun est pratiquée par environ 18% de la population béninoise. Pour un engagement respectueux avec les communautés locales, une familiarisation avec les pratiques culturelles et les coutumes religieuses de la région est impérative pour les visiteurs.
  • Conformément aux attitudes communément observées dans de nombreuses sociétés africaines, les démonstrations publiques d’affection entre personnes de même sexe peuvent être désapprouvées au Bénin. Les statuts locaux ne criminalisent pas explicitement les relations entre personnes de même sexe, mais ces dernières doivent se montrer discrètes dans l’expression de cette affection en public. Pour les voyageurs LGBT, une évaluation du climat social et une compréhension des difficultés potentielles sont importantes pour envisager de visiter le Bénin.

Conclusion

La sécurité est souvent l’une des préoccupations des voyageurs qui planifient un séjour en Afrique de l’Ouest. Dans ce contexte, le Bénin se distingue comme une destination réputée pour sa relative stabilité et sa sécurité dans une région diversifiée et pleine de contrastes par rapport aux autres pays de la région. Le Bénin est imprégné de signification historique et de diversité culturelle, offrant aux visiteurs une multitude d’expériences allant de l’exploration d’anciens royaumes à la découverte de l’artisanat contemporain. Cependant, lors d’un voyage, des précautions de sécurité doivent être respectées. Il s’agit notamment des mesures suivantes : le respect des effets personnels, l’attention portée à l’environnement et l’adhésion aux lois et coutumes locales. En outre, la consultation des conseils aux voyageurs et des mises à jour des canaux officiels avant et pendant le voyage peut contribuer à garantir une expérience sécuritaire et agréable.

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